archief
actuellement la société (c'est un fait).
Cinq représentants d'autant de compagnies d'acteurs établies,
encore en existence ou non,
se penchent sur cette falsification anti-sloganesque.
Cinq garçons de café supérieurs traversent la paroi flasque,
résonnent dans le nouvel espace et servent une écholalie cacophonique.
Nous recommençons à zéro.
ONOMATOPÉE
Cheval/ Vache/ Loup/ Ecrivain/ Roi
vous présentent
L'Anatomie de l'Onomatopée
c.à.d.
l'Input et l'Output de la Conscience
c.à.d.
Une Chorégraphie Existentielle
c.à.d.
Une Soirée de Poésie dramatisée en Cinq Actes
c.à.d.
ONOMATOPÉE
Avec par Ordre d'Arrivée en Scène
Gillis Biesheuvel/ Peter Van den Eede/ Willem de Wolf/
Damiaan De Schrijver/ Matthias de Koning
Onomatopées, sophisme, syllogismes, satire, poésie, discours, dialogue, tout larsenal linguistique est ici utilisé, lavé, rincé complété par un langage du corps digne des grands maîtres du mine et du burlesque Du pur jeu dacteur, délicieux, malicieux, malin et maîtrisé qui laisse les spectateurs suspendus à ce génial dialogue de sourds.
Nicole Clodi, La Dépêche, le 1 mars 2014
Les acteurs sont si naturels qui semblent jouer la pièce pour la toute première fois, nous restons fascinés par la virtuosité avec laquelle ils alternent jeux et improvisations. Copains d'un soir, copains d'une vie, ces cinq loubards dadaïstes sont tout simplement géniaux!
Wilson Le Personnic, Ma Culture, le 14 octobre 2015
«Onomatopée» : open dada au théâtre de la Bastille
Par leur capacité a construire quelque chose a partir de rien, a jouer leur présence sur le fil du rasoir ces acteurs inventent un théâtre funambule dont limpact est d'autant plus efficace qu'il emprunte au clown et au burlesque.
Hugues Le Tanneur, La Libération, le 16 octobre 2015
tg STAN, le théâtre à quatre bandes
Chez les STAN, tout le monde met la main à la pâte, à un niveau ou à un autre. Damiaan a ainsi vadrouillé dans tout Anvers pour ramasser dans la rue ou chiner sur les marchés aux puces les chaises de bric et de broc qui servent de base à létonnant décor de La Cerisaie. Les STAN font du théâtre avec des tables et des chaises. Et cest bien.
Fabienne Darge, Le Monde, le 21 octobre 2015
Néodadaïsme néerlandisant
La pièce est tout de même là et ne peut laisser indifférent : reste un discours fort dénonçant une société moderne consumériste et violente où les âmes sont vidées de leur essence vitale par une addiction à linstantané, qui paradoxalement prive de lépaisseur du présent. Mais cest surtout le jeu dacteurs qui donne à cette pièce toute sa dimension : de vrais clowns virtuoses qui rappellent Devos ou parfois Chaplin. Leur complicité, leur justesse, leur sincérité, leur mélancolie viennent nourrir chaque moment du spectacle pour en faire de vrais moments de poésie.
Sébastien Scherr, Théâtre Actu, le 22 octobre 2015
'Onomatopée': clap-clap-clap
Dire qu'ils parlent pour ne rien dire, c'est peu. Comme nous tous, dans bien des circomstances de la vie. Et très vite du vide naît de chaos, que ces Marx Brothers d'un nouveau genre, ces champions de l'absurde belge maîtrisent au milimètre, avec un sens du gag et du plateau hors normes. Des ahuris de première classe, qui démontrent qu'un comédien n'a pas besoin de 'sujet' pour exister.
Fabienne Darge, Le Monde, le 22 octobre 2015
'Onomatopée' au Théâtre de la Bastille
Une métaphore extrêmement drôle de l'impossibilité de communiquer
Arte, le 23 octobre 2015
Un spectacle qui en dit long ?
Il faut donc se résoudre à ny rien comprendre. À moins bien sûr que cette posture soit déjà une attitude militante face à la vie et à lart. On retrouverait alors le sens que les acteurs ont cherché à éradiquer. Aucune échappatoire : la signification nous poursuit.
Anne Cassou-Noguès, Les Trois Coups, le 24 octobre 2015
Onomatopées au Théâtre de La Bastille et La puce à l'oreille
Etonnante pièce polyglotte, où lon entend du français, de langlais, du néerlandais, et quelques bruits divers plus difficiles à identifier.
Une création collective originale, décapante et qui na peur de rien, qui renouvelle lévénement théâtral avec un étonnant goût pour le non-sens.
La danse des mots, www.rfi.fr, le 4 novembre 2015
traduction en français Martine Bom , en anglais Paul Evans et en allemand Christine Bais
production STAN, de KOE, Dood Paard et Maatschappij Discordia
première de la version néerlandaise le 12 juillet 2006, Balzaal De Koe, Anvers
première de la version française le 26 février 2014, Théâtre Garonne, Toulouse